Le chinois (mandarin)
Les inscriptions sont terminées pour le premier semestre
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Le chinois, la langue la plus parlée sur la planète
La Chine est la troisième nation par sa superficie et la première par sa population. Le chinois, longtemps uniquement parlé par la population asiatique, traverse les frontières et les continents. Sa diffusion internationale s’affirme aujourd’hui: plus de 50 millions de personnes apprennent le chinois, ou plus exactement le mandarin à travers le monde, plus de 2500 institutions universitaires offrent des cours de chinois dans plus d'une centaine de pays.
Le chinois, l'une des plus anciennes langues du monde, est désormais la langue la plus parlée sur la planète, succès qui va sans doute de pair avec l’essor économique de la Chine et sa place importante sur la scène internationale dans les échanges politiques, économiques et culturels.
Le chinois, une option sur l’avenir
Depuis quelques années, les Français montrent un fort intérêt pour l’apprentissage du chinois. L’enseignement du chinois se développe partout en France, à tous les niveaux et dans tous les types de formation, du primaire aux grandes écoles, du secondaire aux universités. Le Département de Langues a mis en place des cours de chinois depuis 2006.
Parmi les inscrits, certains le font pour le pur plaisir d’apprendre la langue et de s’ouvrir à d’autres cultures, et d’autres le font pour l’avenir. L'ouverture grandissante de la Chine vers l'Occident accroît les opportunités d'emplois. L’acquisition des bases du chinois et une connaissance de la société chinoise dans toute sa richesse culturelle constituent un sérieux atout sur le marché français et international de l’emploi.
Le chinois, un enseignement et un apprentissage exigeants et dynamiques
Le chinois n’est mais pas aussi difficile à apprendre que l’on ne se l’imagine. Certes, c'est une langue tonale, et la maîtrise des différentes tonalités et des significations d'un mot est indispensable à la communication et représente un aspect central de l’enseignement/apprentissage.
De même, la reconnaissance et l’écriture des caractères chinois nécessitent du temps ( selon les statistiques, les 1000 caractères les plus courants couvrent près de 92% des documents écrits, 2000 caractères peuvent couvrir plus de 98%, et 3000 peuvent atteindre 99%), mais elle permet aussi d’être un code commun à beaucoup d’autres pays d’Asie.
En revanche, la grammaire de base est bien plus simple que dans beaucoup d'autres langues: toujours invariables, les caractères chinois n’ont ni genre, ni nombre, ni déclinaison, ni conjugaison. L’ordre des mots dans une phrase reste stable.
Le chinois, par sa structure particulière offre une vision du monde inédite pour l’esprit occidental, et enrichit sa connaissance de l’humain.
Sorbonne Université propose trois niveaux de langue
Actuellement, la FSI propose trois niveaux de langue pour 3 groupes (de 18/20 étudiants, nombre maximal) proposant pour chacun 2 heures de cours par semaine soit 24 heures sur un semestre universitaire. Le premier niveau est destiné à l’initiation de la langue et vise à atteindre un niveau A1. Le deuxième niveau pour ceux qui connaissent déjà les bases du chinois vise à consolider un niveau A1+ et le troisième concerne les étudiants qui ont déjà appris le chinois au lycée, de niveau B1 maximum.
Cet enseignement/apprentissage se propose de développer les compétences langagières (compréhension et expression orales et écrites et la compétence d’interaction). Avec des images vivantes, les conversations mettent en pratique la mémoire visuelle, auditive et gestuelle selon des entraînements en groupe et en tandem. À ce type d’activités s’ajoute un travail sur l’ordinateur.
Ainsi, les étudiants apprennent à structurer leurs connaissances de base (tonalités, phonétique, vocabulaire, structure de la langue, caractères en reconnaissance et en production), à se faire comprendre et à communiquer dans des situations de vie courante, et acquièrent des réflexes lexicaux, voire même un début d'autonomie linguistique dans les situations sociales quotidiennes.
Parallèlement, à travers cet apprentissage, ils découvrent une forme de pensée et d’expression radicalement différente et s’ouvrent à la découverte et à l’immense richesse de la culture et de la société chinoises.
Tous les étudiants, ayant rempli leur contrat d’apprentissage et quel que soit leur niveau de langue peuvent valider leur UE de langue en chinois en accord avec leur filière.
Penser la grammaire autrement
La grammaire chinoise n’est ni plus facile ni plus difficile que celle du français, mais n’étant pas fondée sur les flexions, elle est globalement autre. L’absence de flexion ne signifie pas absence de grammaire. Alors la grammaire chinoise, hormis l’absence de flexion, est fondamentalement différente: c’est l’importance qu’elle accorde à l’ordre des mots et l’emploi qu’elle fait de ses morphèmes grammaticaux. Du fait de la particularité du chinois par rapport aux langues flexionnelles, l’un de ses aspects les plus importants est souvent négligé : c’est la nature grammaticale des mots, à savoir quelles sont les classes lexicales, autrement appelées « catégories grammaticales » ou encore « parties du discours ». En absence de marquage morphologie, en chinois, la classe lexicale d’un mot en position isolée ne saurait être déterminée au vu de sa seule forme. Etant donné qu’un mot est apte à remplir plusieurs fonctions tant qu’aucune forme ne l’attache à l’une en particulier, la définition et la connaissance de sa nature grammaticale paraîtront d’autant plus importante et nécessaire : un apprenant doit avoir conscience qu’il est aussi impensable, sinon pire, d’aligner les mots chinois en faisant abstraction de leur nature grammaticale que d’employer les mots français sans les conjuguer ou les accorder.
Le chinois, langue où le thème est dominant
En ce qui concerne l’ordre des mots, le type « canonique » d’une phrase simple chinoise peut être SVO. C’est autour de cette formule que viennent s’organiser les constituants secondaires : les déterminants pour les noms, les circonstances et les compléments pour les verbes.
Néanmoins, le chinois est une langue où le thème est dominant. Cela signifie que si l’ordre des mots s’avère en chinois très rigide à l’intérieur des syntagmes et dans l’enchainement des SV, certains constituants peuvent néanmoins être facilement déplacés en tête de phrase. L’ordre OSV est non seulement très fréquent dans la langue courante, mais dans beaucoup de cas, l’ordre de mots est le seul moyen dont on dispose pour poser en thème un élément autre que le sujet.
Penser la grammaire autrement
La grammaire chinoise n’est ni plus facile ni plus difficile que celle du français, mais n’étant pas fondée sur les flexions, elle est globalement autre. L’absence de flexion ne signifie pas absence de grammaire. Alors la grammaire chinoise, hormis l’absence de flexion, est fondamentalement différente: c’est l’importance qu’elle accorde à l’ordre des mots et l’emploi qu’elle fait de ses morphèmes grammaticaux. Du fait de la particularité du chinois par rapport aux langues flexionnelles, l’un de ses aspects les plus importants est souvent négligé : c’est la nature grammaticale des mots, à savoir quelles sont les classes lexicales, autrement appelées « catégories grammaticales » ou encore « parties du discours ». En absence de marquage morphologie, en chinois, la classe lexicale d’un mot en position isolée ne saurait être déterminée au vu de sa seule forme. Etant donné qu’un mot est apte à remplir plusieurs fonctions tant qu’aucune forme ne l’attache à l’une en particulier, la définition et la connaissance de sa nature grammaticale paraîtront d’autant plus importante et nécessaire : un apprenant doit avoir conscience qu’il est aussi impensable, sinon pire, d’aligner les mots chinois en faisant abstraction de leur nature grammaticale que d’employer les mots français sans les conjuguer ou les accorder.
Le chinois, langue où le thème est dominant
En ce qui concerne l’ordre des mots, le type « canonique » d’une phrase simple chinoise peut être SVO. C’est autour de cette formule que viennent s’organiser les constituants secondaires : les déterminants pour les noms, les circonstances et les compléments pour les verbes.
Néanmoins, le chinois est une langue où le thème est dominant. Cela signifie que si l’ordre des mots s’avère en chinois très rigide à l’intérieur des syntagmes et dans l’enchainement des SV, certains constituants peuvent néanmoins être facilement déplacés en tête de phrase. L’ordre OSV est non seulement très fréquent dans la langue courante, mais dans beaucoup de cas, l’ordre de mots est le seul moyen dont on dispose pour poser en thème un élément autre que le sujet.
chiffres clés
- 44 enseignants titulaires
- 30 vacataires
- 10 000 étudiants par an suivent un module de langue